L’OMI devrait entendre les protestations contre la fausse solution de la bioénergie « verte »
La bioénergie, y compris les biocarburants issus de cultures, est souvent présentée comme « à faible teneur en carbone », mais elle ne l’est pas, et l’autorité mondiale du transport maritime doit le reconnaître. Sinon, les navires qui transportent nos marchandises pourraient alimenter la déforestation et les violations des droits humains.
Par Megan Morrissey, Global Forest Coalition
Une version plus courte de cet article d’opinion a été publiée dans Context, une publication de la Fondation Thomson Reuters.
En tant que consommateurs, nous ne savons pas grand-chose sur le transport maritime et nous n’y réfléchissons pas beaucoup. Pourquoi le devrions-nous ? Logiquement, nous savons que le transport maritime rend possible de nombreux conforts de la vie. Du vin de Nouvelle-Zélande bu à New York ? Des jouets fabriqués en Chine sous le sapin de Noël ? Des poutres en acier dans un plafond ? Nous n’avons pas à nous soucier de la façon dont tout cela est arrivé jusqu’ici.
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